Depuis la sortie du confinement, le mercredi est redevenu un jour d’affluence aux Écuries de Moulincourt, à Bû.
50 chevaux à nourrir
Ce fourmillement d’enfants, les allées et venues des parents qui les déposent sont plutôt bon signe. Aujourd’hui, Marion Pétin et son compagnon, Quentin Giry, connaissent une rentrée encourageante. Ce n’était pas gagné.
Sport de plein air, l’équitation profite en partie d’un effet report causé par le tassement d’autres disciplines. Les parents semblent aujourd’hui plus réticents à envoyer leurs enfants pratiquer des activités en salle du fait de la menace Covid-19.
« Quand le centre était fermé et que les propriétaires ne pouvaient plus venir, à cause de la limitation des autorisations de sorties liées au confinement, nous nous sommes posé des questions. Il nous fallait toujours nourrir les 50 chevaux et payer nos charges alors nous avons dû solliciter un prêt ».
Dans leur quête de fonds de roulement, les jeunes entrepreneurs ont connu des fortunes diverses. Après avoir demandé un prêt de 35.000 € garanti par l’État (PGE) auprès de leur banque, ils ont essuyé un refus.
« On nous a dit que nous n’avions pas assez de fonds propres. On ne s’y attendait pas ».
Proximité et efficacité
Le temps de perplexité passé, les jeunes entrepreneurs ont cherché conseil auprès d’Initative Eure-et-Loir, réseau associatif de financement et d’accompagnement des créateurs d’entreprise. « Ils nous ont orientés vers le fonds Renaissance mis en place par la Région. Nous avons demandé 17.000 € et nous les avons eus. C’était un vrai soulagement pour nous ».
Marion Pétin veut aujourd’hui souligner l’intérêt des initiatives décentralisées « moins connues au départ mais plus efficaces que certains dispositifs nationaux »
Malik Laïdi
L'Echo Républicain 11/10/2020
https://www.lechorepublicain.fr/dreux-28100/actualites/covid-19-les-ecuries-de-moulincourt-a-bu-se-relevent-apres-la-crise_13852000/
